Tuer le messager ne tuera pas le message.

Green Crimes

Au Ghana, l’environnement et les journalistes premières victimes de la fièvre de l’or illégal

Cours d’eau empoisonnés, forêts saccagées,  journalistes agressés : au Ghana, la ruée vers l’or dévaste l’environnement et menace le droit à l’information. L’explosion des mines d’or illégales, dopée par la flambée des cours de l’or, alimente le marché noir et remplit les caisses de groupes criminels. Comme le révèle notre enquête, en partenariat avec The Fourth Estate et The Reporters’ Collective, une partie de cet or clandestin produit sous la protection de bandes armées finit sa course en Inde.

Orpailleurs en bord de route, au sud de Kumasi. (Crédit : Alexander Abdelilah / Forbidden Stories)

Nos révélations :
  • Une analyse satellite exclusive montre que plus des trois quarts des zones affectées par les mines dans le sud-ouest du pays sont en dehors des concessions légales.
  • L’or clandestin extrait dans les petites mines artisanales du Ghana est mélangé à l’or légal dès la sortie de la mine.
  • Une partie de cet or artisanal se retrouve sur le marché noir et est notamment racheté par des intermédiaires indiens.
  • Le Ghana exporte aussi officiellement des tonnes d’or à haut risque d’illégalité vers de nombreux pays dont l’Inde.

Par Alexander Abdelilah

Avec la contribution d’Anouk Aflalo Doré.

24 octobre 2025

Sous les assauts répétés de centaines d’excavatrices et d’orpailleurs, la rivière Offin n’est plus que l’ombre d’elle-même.

Ce cours d’eau majeur, affluent du fleuve Pra, charrie un flot boueux et jaunâtre dans lequel le ciel ne se reflète plus. Le mercure et l’arsenic qui s’y déversent quotidiennement, résidus des activités minières, ainsi que les sédiments remués par les excavatrices, ont eu raison de sa limpidité. Les rivières souffrent, mais aussi les forêts et les plantations avoisinantes, arasées à coups de pelleteuses. À tel point que le président ghanéen John Dramani Mahama, élu en décembre 2024, en a fait une « urgence nationale » et que son gouvernement multiplie les initiatives médiatiques contre l’orpaillage illégal, surnommé ici galamsey (contraction de « gather and sell », « récolter et vendre »).

Dans le sud-ouest du pays, la forêt tropicale à cheval sur la région Occidentale, la région du Centre et celle d’Ashanti cohabitait jusqu’il y a peu avec une agriculture vivrière. Aujourd’hui, les fossés creusés à la recherche de paillettes d’or sont tellement nombreux qu’ils sont visibles par satellite.

Leur multiplication semble suivre le cours de l’or, qui a fortement grimpé depuis le début des années 2000. Valeur refuge pour les investisseurs internationaux, l’or est en passe de devenir une menace existentielle pour le Ghana, avec la pollution des réserves en eau et la destruction des réserves naturelles.

Sur 30 millions de Ghanéens, il était estimé en 2021 qu’un million travaillaient dans l’extraction d’or artisanale, 4,5 millions dans des activités qui lui sont liées en amont ou en aval et seulement 12.000 dans l’extraction industrielle. Dans ce chaos, la criminalité organisée s’est progressivement imposée. Paysans expulsés pour étendre les mines, trafic d’or et blanchiment d’argent à ciel ouvert : dans cette zone devenue très risquée pour les journalistes, la violence est omniprésente.

« Je pensais qu’ils allaient nous tuer »

Erastus Asare Donkor, reporter pour la chaîne d’info en continu JoyNews et figure du journalisme au Ghana, a fait les frais de ce basculement mafieux. Le 20 octobre 2024, pendant un tournage sur une mine illégale située au cœur d’une réserve forestière, lui et son équipe ont été tabassés par un groupe d’hommes lourdement armés, qui leur ont fait supprimer leurs images. « Je pensais qu’ils allaient nous tuer », confie-t-il à Forbidden Stories, encore visiblement secoué. Le procès suit son cours contre quatre de ses agresseurs.

Images satellites de la mine d’or artisanale illégale où a été attaqué le journaliste Erastus Asare Donkor, en 2015, puis en 2025.

« Les mines illégales se sont multipliées à partir de 2014, puis à partir de 2016 de plus en plus de Chinois sont arrivés avec de l’argent et des machines », expose Erastus. Face au phénomène, le gouvernement a multiplié les initiatives. Des mesures jugées par ses détracteurs comme trop symboliques ou isolées pour être vraiment efficaces. Le galamsey est devenu un sujet extrêmement dangereux à traiter pour les journalistes du pays. Depuis octobre 2024, une dizaine de journalistes et leurs équipes ont subi séquestrations, passages à tabac ou menaces de mort pendant des reportages. Forbidden Stories, dont le mandat est de poursuivre le travail des journalistes réduits au silence, s’est rendu dans la région en partenariat avec The Fourth Estate, un média d’investigation ghanéen à but non lucratif.

Un acheteur d’or illégal montre de l’or en barre qu’il a acquis (Crédit : Alexander Abdelilah / Forbidden Stories).

Les risques encourus par les journalistes sont à la hauteur des rivières d’argent générées par ce business. Premier producteur d’or en Afrique, le Ghana est le sixième mondial. À lui seul, le précieux métal représentait en 2024 57% des exportations de marchandises du pays, soit près de 10 milliards d’euros. Un chiffre officiel bien loin de la réalité : rien que pour les Émirats arabes unis, l’ONG suisse SWISSAID a calculé que la quantité d’or importée du Ghana en 2021 était 10 fois supérieure à la quantité admise officiellement. Toujours selon SWISSAID, 229 tonnes d’or, d’une valeur de près de 10 milliards d’euros, auraient quitté clandestinement le Ghana entre 2019 et 2023.

De quoi appâter des candidats à la fortune, séduits par les vidéos TikTok d’orpailleurs vantant leur supposée richesse et exhibant fièrement leurs armes. Au milieu de cette folle course au profit, ce n’est qu’accompagné d’hommes armés et en multipliant les précautions tout au long du reportage que Forbidden Stories a pu se rendre sur place, en juillet. Nous avons pu y rencontrer des raffineurs, des acheteurs et des producteurs d’or qui se sont confiés sur leurs pratiques illégales. Souvent sous couvert d’anonymat et à l’abri des regards. Nous avons pu reconstituer toute une chaîne de blanchiment de l’or illégal, des tranchées d’une mine artisanale dans la région d’Ashanti jusqu’en Inde, en passant par une myriade d’intermédiaires. Les opérations policières très médiatisées ont beau se multiplier, la fièvre de l’or ne retombe pas. Son prix vient de battre de nouveaux records sur les marchés, dépassant les 4000 dollars (plus de 3400 euros) l’once.

Des transactions totalement anonymes

Pour comprendre où va le métal précieux produit dans la mine qui a failli coûter la vie à Erastus, il faut faire quelques heures de piste depuis la grande ville de Kumasi, à travers la forêt tropicale défigurée par les cratères creusés ici et là par les galamseyers. Le premier maillon de la chaîne de l’or, un acheteur local, se loge dans le petit village de Dawusaso, commune la plus proche du site illégal. Le long de la route, l’or a tout phagocyté, y compris certains postes de police décorés de publicités pour des raffineries locales. Il n’est pas rare que des mines artisanales totalement illégales débordent jusqu’au bord de la route, à seulement quelques dizaines de mètres d’agents en faction.

Publicité pour un acheteur d’or le long de la route à Wassa Akropong (Crédit : Alexander Abdelilah / Forbidden Stories)

Une fois arrivés dans la localité traversée par une route en terre, nous rencontrons John*, installé ici depuis quatre ans. Assis derrière son bureau, dans une pièce sommairement meublée d’une dizaine de mètres carrés, il accepte de parler mais interdit toute image. « Parfois, l’or qu’on m’apporte n’est pas légal, donc je ne pose pas de questions », assume-t-il, expliquant traiter avec « 10 à 20 orpailleurs par semaine ». Pendant notre échange, deux hommes pénètrent dans le local. L’un d’eux est chaussé de grandes bottes en caoutchouc boueuses. Ici, seuls les orpailleurs artisanaux apportent leur butin aux acheteurs ruraux, aussi surnommés bush buyers. La production des mines industrielles passe par des circuits bien plus encadrés. Sans attendre, ils déposent une pépite d’or sur le bureau de John, qui la pèse et leur propose un prix. Ils l’acceptent sans mot dire en saisissant la liasse de billets qu’il leur tend et ressortent. Comme John nous l’indiquait quelques minutes plus tôt, la transaction n’aura duré que quelques minutes tout au plus, sans aucune question ni échange de documents. 

Quelle quantité d’or artisanal entre-t-il comme chez John dans le circuit commercial sans qu’aucune traçabilité ne soit possible ? En l’absence de chiffres fiables, l’ONG SWISSAID estime que 30% à 50% de la production aurifère ghanéenne provient de petites exploitations artisanales comme celles avec lesquelles John fait affaire. D’après les entretiens que nous avons pu mener avec des acteurs du secteur, au moins la moitié d’entre elles opéreraient en toute illégalité. C’est-à-dire sans avoir obtenu les licences nécessaires auprès des autorités.

Une zone ravagée dix fois plus grande que Paris

À propos de cette méthode

Pour détecter toutes les zones affectées par les mines dans cette région, nous nous sommes appuyés sur des images satellites de 2024 et sur l'outil d’intelligence artificielle Earth Index. L'algorithme les repère grâce aux motifs caractéristiques des mines artisanales en milieu tropical, telles que les bassins d’eau boueuse et les fossés creusés le long des rivières. Afin d’affiner les résultats, nous avons ensuite exclu la part de végétation dans chaque zone détectée et ajouté manuellement les grandes exploitations industrielles. 

Nous avons voulu vérifier ces informations et estimer l’ampleur réelle de l’impact de ces mines clandestines. Pour ce faire, nous avons identifié l’empreinte au sol laissée par les exploitations minières dans le sud-ouest du Ghana, épicentre de la ruée vers l’or. Puis nous avons comparé ces données géographiques à celles des concessions minières officielles de l’Etat ghanéen. En observant le territoire depuis le ciel, les résultats se sont révélés alarmants : plus des trois quarts des opérations minières identifiées, passées ou présentes, sont clandestines. Un ravage qui s’étend sur une surface équivalente à dix fois celle de Paris. Forêts, cours d’eau et faune y ont été dévastés en toute illégalité.

Nous avons cartographié près de 150 000 hectares affectés par les mines actives ou abandonnées dans la région.

Certaines mines se situent dans des aires protégées.

77,4 % des opérations minières identifiées se trouvent en dehors des concessions accordées par l’État : elles sont illégales.

Le président Mahama multiplie les promesses

Le gouvernement du président John Dramani Mahama multiplie les promesses pour retenir les investisseurs étrangers effrayés par l’explosion des pratiques criminelles dans le secteur de l’or : révision de l’attribution des licences, centralisation des exportations via un nouveau bureau, le GoldBod, multiplication des opérations policières. Confrontés à l’ampleur de l’illégalité constatée par notre analyse, ni le ministère des terres et des ressources naturelles, ni le GoldBod n’ont répondu.

Entre fin mars et début août, Forbidden Stories a pu recenser 26 opérations policières contre des mines illégales. En tout, 306 arrestations ont eu lieu pendant ces descentes. Dans ce contexte, les voix des orpailleurs artisanaux légaux peinent à se faire entendre. Michael Kwadwo Peprah en sait quelque chose. Ce trader, à la tête d’une association de mineurs artisanaux, le jure : « Je demande à chaque personne qui me vend de l’or d’où il vient. » Quelques jours avant notre rencontre, la police l’a arrêté durant une opération anti-galamsey, l’accusant de perturber l’arrestation d’orpailleurs illégaux en pleine réserve forestière. Lui accuse le pouvoir de procéder trop brutalement, redoutant des « saisies non autorisées, avec des individus se faisant passer pour des agents de sécurité afin d’extorquer de l’argent aux mineurs ». Il espère que le Ghana pourra « garantir la traçabilité de l’or à travers un logiciel » qui doit voir le jour d’ici la fin de l’année, sans pouvoir fournir plus de détails. 

Pour l’instant, les efforts policiers ne semblent pas porter leurs fruits. Et pour nombre de professionnels, l’or ghanéen sent toujours le soufre. « Nous ne pensons pas que l’administration actuelle ait très envie de respecter les règles des organismes de références tels que la London Bullion Market Association (LBMA), l’OCDE et d’autres, donc nous avons quitté le marché », regrette l’expert d’un grand intermédiaire américain de l’achat d’or, sous couvert d’anonymat. Un avis que partage Alan*, qui travaille comme consultant dans le secteur des mines artisanales au Ghana : « Si je vous disais que les choses vont changer d’ici la fin de l’année, voire l’année prochaine, ce serait un mensonge. Ça va nécessiter du temps et des efforts. »

Entreprise chinoise présente dans l’épicentre de la production d’or au Ghana (Crédit : Alexander Abdelilah / Forbidden Stories)

Tout le monde n’a pas les mêmes réticences. Des ressortissants chinois sont par exemple régulièrement pointés du doigt en raison de leur implication dans la production illégale d’or. Mais John, l’acheteur du petit village de Dawusaso, connaît d’autres acteurs-clés de ce business clandestin. « Je revends l’or à des traders indiens à Kumasi ; ce n’est pas une boutique mais une maison sans aucun signe distinctif ; ils ne me demandent pas d’où vient l’or et je ne connais pas leurs noms », détaille-t-il. Vérifications faites sur place, le lieu dispose bien d’équipements permettant de raffiner de l’or. Kumasi est devenu l’un des hubs ghanéens : l’or y est acheté comptant, puis redirigé vers la capitale Accra avant d’être exporté à travers le monde. Y compris en Asie du Sud-Est.

Traders indiens, homme de paille ghanéen

La méthode des traders indiens est simple : ils achètent plus cher que dans le circuit légal. Une différence chiffrée à près de 20%, soit près de 14 000 euros pour un kilo d’or, d’après Kofi*, un acheteur non licencié de la région. Par souci de discrétion, nous le rencontrons dans sa voiture, sur un terrain vague, en banlieue de Kumasi. « Sur le marché noir, vous pouvez vendre aux Chinois ou aux Indiens. Vous prenez rendez-vous au téléphone, puis vous les rencontrez directement à leur domicile », détaille le jeune homme d’affaires, qui assure acheter et revendre 15 kg d’or par an. Soit l’équivalent de 1,66 million d’euros en valeur. 

Depuis le 30 avril 2025, pourtant, les étrangers n’ont plus le droit d’acheter ni de vendre de l’or sur le marché local, afin d’éviter que l’or ne s’évapore sans bénéficier aux caisses de l’Etat. Mais cette nouvelle mesure est facile à contourner. « Afin de continuer à faire des affaires, il suffit pour une entreprise détenue par un étranger de placer un Ghanéen à sa tête », explique Kodjo*, propriétaire d’une mine d’or légale dans la région, qui pratique le secteur depuis trois décennies. À l’image de la société Unique MM, qui a subi une descente policière très médiatisée fin avril. Des traders indiens se cachaient derrière un homme de paille ghanéen, assurent les autorités. Et l’or acheté à des mines artisanales, depuis Kumasi, partait illégalement en Inde. La firme Unique MM n’a pas répondu à nos questions sur le sujet.

Pépite d’or illégal tout juste raffinée, dans une raffinerie de Kumasi (Crédit : Alexander Abdelilah / Forbidden Stories)

Une autre affaire de trafic d’or à destination du sous-continent a récemment défrayé la chronique au Ghana. Cette fois, c’est une entreprise indienne qui a été prise dans les filets des autorités. Soupçonnée d’avoir acheté sur le marché noir 100 kg d’or à un intermédiaire ghanéen en deux mois dans le bassin minier du sud-ouest du pays, la société a été sévèrement sanctionnée. La boutique de bijoux qu’elle détient dans la capitale Accra a été immédiatement fermée, ses dirigeants et associés présumés arrêtés ou frappés d’un avis de recherche, avec une forte récompense de 70 000 euros à la clé. Les avocats représentant la société nient toute infraction mais n’ont pas répondu à nos questions.

Mais ces rares affaires rendues publiques risquent peu d’assécher la production d’or artisanale. De manière tout à fait légale, des tonnes de cet or sont exportées par le GoldBod, la nouvelle autorité étatique qui centralise l’or du pays avant exportation, afin de lutter contre le trafic. Quitte à blanchir de l’or issu de mines illégales, comme l’a admis le président John Dramani Mahama en personne lors d’une conférence de presse, le 10 septembre : « Qu’il s’agisse d’origines illégales ou d’origines légales, (…) autant que ça nous profite. » Le jeu en vaut la chandelle : rien qu’entre janvier et août 2025, près de 67 tonnes d’or artisanal (représentant plus de 5 milliards d’euros) ont été expédiées, contre 63 tonnes d’or venant de mines industrielles (soit près de 4 milliards d’euros) . 

L’Inde figure au sixième rang des importateurs d’or ghanéen. D’après des données douanières commercialement disponibles que nous avons pu consulter grâce à des experts indiens du domaine, ce ne sont pas moins de 13 tonnes d’or qui ont décollé du Ghana entre fin mai et mi-août 2025 vers le sous-continent. Dont 8 tonnes passées par les mains du nouveau GoldBod. Certains jours, comme le 3 juin 2025, ce sont plus de 600 kg d’or qui atterrissent en Inde. Un seul acheteur pour le GoldBod : Sovereign Metals Limited, une société du Gujarat, État du nord-ouest de l’Inde, qui a acheté pour près de 730 millions d’euros d’or en barre. Un reflet de la soif immense du pays, où l’or est autant prisé comme placement financier que sous la forme de bijoux pour les mariages ou les cérémonies traditionnelles. En permettant l’exportation d’or illegal via le GoldBod, le gouvernement ghanéen permet à des traders comme Sovereign Metals Limited d’acquérir de l’or effectivement blanchi de son origine illicite.

Sovereign Metals Limited, qui affichait un chiffre d’affaires de près de 500 millions d’euros en 2024, fait partie d’un ensemble d’entreprises spécialisées dans les matières précieuses et offrant des services de raffinage, de trading et de joaillerie. « Ce sont des groupes qui essaient de contrôler  le maximum de la chaîne d’approvisionnement, de l’importation jusqu’à la vente de bijoux », analyse Marc Ummel de l’ONG suisse SWISSAID. « En général, ils vendent l’or importé sur le marché indien principalement, sous la forme de bijoux, et une petite partie à l’international », poursuit-il, citant notamment les Emirats Arabes Unis comme destination. Aux manettes de cet empire du bling, la famille indienne Lodhiya. Une dynastie dans le secteur : l’actuel  PDG  représente la quatrième génération à faire commerce de  l’or et de l’argent. Sollicité sur l’origine précise et la légalité de l’or parti vers l’Inde, le GoldBod n’a pas répondu. Même silence du côté de Sovereign Metals Limited, dont le site revendique un « approvisionnement responsable et de[s] pratiques commerciales éthiques ».

Protégez votre travail

En octobre 2025, une rédaction ghanéenne sécurise déjà régulièrement ses enquêtes en cours auprès de Forbidden Stories. 

Vous êtes également menacé en raison de vos enquêtes journalistiques ? Sécurisez vos informations auprès de Forbidden Stories.

Voir aussi

Pepite-d_or-tout-juste-raffinee-issue-d_une-mine-illegale-a-Kumasi
Projet Daphne
asesinato periodista Leo Veras Fiscalía Paraguay Crimen