Marchés truqués et journaliste espionné : une petite ville serbe au rythme de la corruption

À 300 km de Belgrade, gagnée par un mouvement anti-corruption sans précédent, les journalistes de FAR ont enquêté sur les pratiques du maire de Dimitrovgrad. Victimes de pressions, ciblés par les services de renseignement, ils ont renoncé à publier leurs découvertes. Contactés par Forbidden Stories, ils ont repris leurs investigations avec nous, convaincus qu’une collaboration internationale permettrait de les protéger davantage et d’amplifier ce que certains voudraient cacher.

Des traces d’affrontements entre soutiens et opposants du régime après la grande manifestation du 15 mars, devant le Parlement à Belgrade (Crédit : Alexander Abdelilah / Forbidden Stories).

Points clés
  • Un journaliste de FAR a été espionné par un logiciel de cybersurveillance installé sur son téléphone par les autorités serbes alors qu'il enquêtait sur des faits présumés de corruption à Dimitrovgrad.
  • Selon des documents que nous avons pu consulter, des appels d'offres semblent avoir été rédigés de manière à favoriser l'entreprise de BTP Drumovi A&D dont certaines réalisations récentes dans la ville de Dimitrovgrad ont été bâclées.
  • Nous révélons les liens entre le maire de Dimitrovgrad et des sociétés gravitant autour de la clinique qui emploie ce dernier avec de potentiels conflits d'intérêts à la clé.

Par Alexander Abdelilah (Forbidden Stories) et FAR (Serbie)

14 mai 2025

Si les rues de Belgrade résonnent encore des slogans anti-corruption scandés le 15 mars, lors de la plus grande manifestation qu’ait connue le pays depuis des décennies, une discrète  bataille fait rage dans le sud-est de la Serbie.

C’est une réplique à plus petite échelle des pratiques abusives qui poussent des centaines de milliers de Serbes à descendre dans la rue et brandir des images de mains ensanglantées pour symboliser la « corruption qui tue » (voir encadré). La secousse en question agite Dimitrovgrad, 8000 habitants, à 300 kilomètres de la capitale. Des journalistes locaux de FAR, devenus la bête noire du maire de la ville, ont fait l’objet d’une improbable opération de déstabilisation.

Les Serbes dans la rue contre la corruption, l’autoritarisme et la répression

Le mouvement national qui secoue la Serbie s’est cristallisé en mémoire des 16 victimes de l’accident en gare de Novi Sad (la deuxième ville du pays, 300 000 habitants) le 1er novembre dernier, après l'effondrement d'un auvent. Mais pas uniquement : ce sont également les nombreuses zones d’ombre et soupçons de malversations entourant ce contrat public qui en ont fait un symbole de la corruption dans le pays.

Un scandale qui s’inscrit dans une dynamique plus large de durcissement du régime. Si les Serbes avaient espéré pouvoir souffler un peu après la chute de Slobodan Milošević, le 5 octobre 2000, un homme a vite douché leurs minces espoirs. Il s’appelle Aleksandar Vučić, ex-ministre de l’Information du dictateur Milošević à la fin des années 1990. Actuellement dans son deuxième mandat de président, Vučić a mis l’opposition comme les médias sous pression. Depuis son arrivée au pouvoir, la Serbie a perdu 44 places au classement de la liberté de la presse de Reporters Sans Frontières et 27 dans l’index de perception de la corruption établi par Transparency International.

Une dégringolade qui s’explique notamment par « l’utilisation abusive que fait la majorité au pouvoir des médias pour obtenir un avantage politique déloyal, attaquer des opposants politiques et mener des campagnes de désinformation », d’après un rapport du Parlement européen publié en 2022. De la capitale, Belgrade, jusqu’aux confins du pays, cette offensive contre l’information n'épargne personne.

Pour Aleksandar Djordjevic, reporter à l’antenne serbe du Balkan Investigative Reporting Network (BIRN), les journalistes sont « pris pour cible par l'État et la police afin de protéger le parti au pouvoir. Les institutions démocratiques de Serbie sont en grand danger. » Au point que deux des collègues de Djordjevic ont fait l’objet d’une tentative de hacking par le logiciel espion Pegasus en février dernier, selon le  Security Lab d’Amnesty International.

 

Crédit : Stefan Pavic

Les multiples casquettes du maire de Dimitrovgrad

Contrairement au drame de Novi Sad, personne n’est mort à Dimitrovgrad, petite ville blottie contre la frontière bulgare. Mais là aussi, ce sont des doutes autour de l’attribution de marchés publics qui sont au cœur des tensions entre la rédaction locale de FAR et le maire Vladica Dimitrov, irrité par leurs enquêtes. En poste depuis neuf ans, cet apparatchik du SNS – le parti dirigé par le président serbe Aleksandar Vučić – est coutumier des attaques contre les journalistes. En mars 2023, interrogé sur la commande d’une Audi A6 par la ville de Dimitrovgrad, une affaire révélée par FAR, le maire déclarait que ce dernier « n’est pas un média, soyons clair (…) c’est un média d’opposition. » Une attaque qui vient s’ajouter aux nombreuses intimidations subies par le reporter local Slaviša Milanov et ses collègues depuis la création du média en 2016.

Collines entourant Dimitrovgrad (Crédit : Alexander Abdelilah / Forbidden Stories)

Des messages anti-corruption accrochés à la devanture d’un magasin dans le centre-ville de Dimitrovgrad (Crédit : Alexander Abdelilah / Forbidden Stories)

Ici, ce n’est pas l’effondrement de l’auvent d’une gare qui incarne la dérive des responsables politiques, mais un immeuble flambant neuf, haut de trois étages, posé dans une rue défraîchie de la commune voisine de Pirot. Construite par Drumovi A&D – une entreprise locale qui a remporté de nombreux appels d’offres publics – cette bâtisse abrite une clinique privée dotée d’équipements de pointe dans laquelle officient plusieurs dizaines de spécialistes. Parmi eux, un radiologue du nom de Vladica Dimitrov. C’est cette double casquette qui a poussé les journalistes de FAR à s’intéresser de plus près aux activités de Dimitrov.

Slaviša et ses confrères se sont donc penchés sur le petit cercle d’individus et d’entreprises gravitant autour de l’élu local dans un mélange des genres qui saute aux yeux : parmi les détenteurs principaux de Deva Med Group, qui possède les équipements de la clinique, on trouve Goran Denčić, propriétaire du  bâtiment, et Snezana Mitic, la belle-sœur du maire. Quant à la compagne de Goran Denčić, Nevena Denčić, elle co-détient l’entreprise de construction Drumovi A&D. Le couple Denčić profite ainsi des contrats publics à Dimitrovgrad et dans ses environs, tout en détenant les murs et l’équipement de l’établissement dans lequel le maire de la commune travaille en tant que radiologue.

Crédit : Forbidden Stories

Le centre de soins compte également  dans son équipe Vanja Dimitrov, gynécologue obstétricienne, et compagne du maire de Dimitrovgrad à la ville. Et à la direction de Deva Med Group on retrouve Maja Cvitanovic Vujanovic, embauchée à la mairie de Dimitrovgrad en 2019. Malgré ces éléments probants, l’enquête a basculé, début 2024, dans un véritable roman d’espionnage, empêchant le média local de publier ses informations. Forbidden Stories s’est rendu sur place pour poursuivre cette investigation avec les journalistes de FAR.

Un journaliste interrogé et cybersurveillé

En une matinée ensoleillée de mars 2025, le journaliste Slaviša Milanov s’improvise en tour operator des chantiers menés à Dimitrovgrad par Drumovi A&D, la société de travaux publics supposée proche du maire et de la clinique privée. Ici un bout de trottoir rénové à la va-vite, là une route dont les bords s’effritent. Avec sa doudoune orange et ses lunettes de soleil de sport qui lui donnent un faux air de guide de montagne, le journaliste local connaît les moindres recoins de son territoire vallonné, depuis les traces de la présence ottomane dans l’architecture, jusqu’aux souvenirs des disparitions forcées sous Tito, qui hantent encore les esprits.

Slavisa Milanov et Sergej Ivanov dans les rues de Dimitrovgrad (Crédit : Alexander Abdelilah / Forbidden Stories)

C’est derrière ce même volant que Slaviša s’est fait contrôler par des policiers, en février 2024, puis escorter jusqu’au poste. Là, alors que des agents le questionnent longuement sur ses activités de journaliste, un logiciel espion est installé sur son portable, capable d’aspirer des échanges cryptés, des photos personnelles, des noms de sources. Y compris celles l’informant sur les liens entre le maire et la clinique, poussant certains informateurs à rompre tout contact avec le reporter. 

Ce logiciel, baptisé NoviSpy, a été repéré par les experts du Security Lab d’Amnesty International, après que Slaviša a découvert que le wifi et les données mobiles de son téléphone avaient été coupés pendant son interrogatoire, lui faisant craindre une intervention extérieure. Dans un rapport, Amnesty liste plusieurs liens entre NoviSpy et les services de renseignement serbes (BIA), permettant « une attribution claire de cette famille de logiciels espions et de cette campagne au BIA ». Contactés par Forbidden Stories, le BIA et les autorités étatiques serbes n’ont pas répondu à nos sollicitations. Voilà une embûche de plus dans cette enquête déjà très risquée : les articles n’ont pas pu être publiés sur le site du média FAR, par peur de représailles judiciaires.

Logo de la société Drumovi A&D (Crédit : Drumovi A&D)

La clinique Deva Med, à Pirot (Crédit : Alexander Abdelilah / Forbidden Stories)

Faute de mieux, certaines révélations sont égrenées sur les profils Facebook personnels des journalistes, comme autant d’actes de défi dans un climat liberticide de plus en plus étouffant. Une situation ubuesque pour Vesna Radojevic, journaliste pour le Crime and Corruption Reporting Network (KRIK), à Belgrade : « Ce ne sont que quelques petites anecdotes sur une administration locale, et notre État est prêt à utiliser et à détourner ses fonds pour installer NoviSpy sur le téléphone [de Slaviša Milanov] et voir : “OK, qui est ta source ?”. »

Après la révélation du hacking du téléphone de Slaviša par Amnesty International en décembre dernier, les tensions ne sont pas retombées, bien au contraire. En février 2025, Sergej Ivanov, un collègue de Slaviša, a ainsi été accusé publiquement par le maire de Dimitrovgrad d’avoir tenté de corrompre des élus locaux. Ce qui a poussé le journaliste à porter plainte.

Favoritisme et chantiers bâclés

Pour Slaviša et ses collègues, c’est bien leur travail sur les pratiques du maire qui leur vaut une telle animosité, notamment sa possible collusion avec la société Drumovi A&D et la clinique. Ils sont convaincus que depuis plusieurs années, les marchés publics sont rédigés de manière à favoriser Drumovi A&D et évincer tous ses concurrents potentiels. Un écheveau d’intérêts s’est mis en place, le maire et son épouse étant employés dans la clinique liée à la belle-sœur de l’édile et où est impliqué le couple Denčić, également copropriétaire de Drumovi A&D. Un accord gagnant-gagnant mais qui lèse les habitants de Dimitrovgrad, où certains chantiers réalisés par Drumovi A&D sont bâclés.

Il suffit de déambuler dans la rue principale de la ville pour saisir les conséquences d’une telle absence de mise en concurrence. En l’air, une joyeuse guirlande lumineuse serpente entre les lampadaires. Mais au sol, le triste trottoir en pierre porte d’apparentes traces d’usure. Il a pourtant été posé par Drumovi A&D il y a à peine plus d’un an. Sollicitée sur ce point comme sur d’autres, la société n’a pas donné suite.

Traces d’usure sur le trottoir récemment rénové par Drumovi A&D, dans le centre-ville de Dimitrovgrad (Crédit : Alexander Abdelilah / Forbidden Stories).

Selon les journalistes, l’état du trottoir de la rue Balkanska est bien la preuve d’une manipulation des marchés publics à Dimitrovgrad. Le nez plongé dans les dizaines de documents qui jonchent une petite table jaune dans les locaux de FAR, Jovan Ružić découvre l’envers du décor de cet appel d’offres auquel il a participé en août 2023. Patron d’une entreprise concurrente de Drumovi A&D et actif dans le secteur depuis 33 ans, Jovan n’apprécie guère ce qu’il découvre. Les documents comptables qu’il tient entre ses mains ont été obtenus par Slaviša et son collègue Sergej et accréditent la thèse d’un traitement de faveur accordé à Drumovi A&D par la mairie de Dimitrovgrad.

La ligne de compte qui le fait fulminer concerne le remplacement et la rénovation de 220 pierres en béton bordant le trottoir, que Drumovi A&D a facturé 0 euro. La preuve, selon lui, que la société n’a remplacé aucune de ces pierres, sans que la ville n’y trouve à redire. « J’ai calculé la manutention, le transport, la pose et le jointoiement des bordures conformément au marché public et au juste prix. Sans cela, mon offre aurait été inférieure et j’aurais remporté le marché », s’insurge Jovan, qui soupçonne un accord informel entre le maire et Drumovi A&D sur ce point, afin de garantir l’attribution du marché à cette dernière. Sur le même chantier, Sergej et Slaviša détectent deux autres prestations facturées par Drumovi A&D – une barrière et un panneau d’affichage, pour près de 500 euros – mais qui n’ont jamais été réalisées, selon les journalistes dont la rédaction est située à quelques pas. 

Vladica Dimitrov, le maire de Dimitrovgrad (Crédit : FAR TV).

Le maire réfute ces accusations, assurant que la barrière et le panneau ont bien été installés « selon les déclarations et la certification écrite de l’autorité de surveillance de ce projet » et qu’il « n’existe aucun accord visant à favoriser qui que ce soit dans le processus de passation des marchés publics. » Sur ses liens avec la clinique, le maire et Goran Denčić, via sa société Deva Med Group, opposent la même ligne de défense. La société fait savoir à Forbidden Stories que « les polycliniques qui opèrent dans les mêmes locaux que le groupe Deva med sont des [entreprises distinctes] et n’ont aucun lien de propriété avec le groupe », et que Deva Med Group « n’a aucune relation d’affaires avec la société Drumovi A&D, ni avec la municipalité de Dimitrovgrad. » Les deux polycliniques évoquées par Deva Med Group n’ont pas donné suite à nos questions. Le maire Vladica Dimitrov, quant à lui, n’y voit qu’une « opportunité attractive pour tous les médecins, y compris nous, qui avons absolument les mêmes droits que les autres conformément à la loi. »

À en croire Sergej et Slaviša, ces irrégularités présumées s’inscrivent dans une relation financière bien plus large. Pour en avoir le cœur net, nous avons voulu vérifier l’ampleur de la manne d’argent public dont profite Drumovi A&D, en analysant tous les marchés publics remportés par la société depuis 2021. D’après les calculs de FAR et Forbidden Stories, Drumovi A&D et ses partenaires en ont remporté 58, pour un total de près de 6 millions d’euros. Rien qu’à Dimitrovgrad, l’entreprise et ses partenaires ont engrangé 1,7 million d’euros. Dans plus de 40% des appels d’offres remportés, Drumovi A&D et ses partenaires étaient seuls en lice. « Cela signifie que les critères d’attribution du marché ont probablement été définis sur mesure pour un soumissionnaire spécifique », décrypte Rastko Naumov, avocat spécialiste des marchés publics et auteur du dernier rapport annuel sur l’état des marchés publics en Serbie pour le Center for Applied European Studies.

Slaviša Milanov et Sergej Ivanov discutent avec l’entrepreneur Jovan Ružić de la corruption présumée dans les appels d’offres de la ville (Crédit : Alexander Abdelilah / Forbidden Stories)

Une pratique qui se vérifie dans un autre appel d’offres, publié par la ville fin 2023, pour la rénovation de la rue Maršala Tita, en banlieue de Dimitrovgrad. Parmi les critères techniques exigés par la ville, ceux concernant la capacité de production d’asphalte des candidats ont fait tiquer un autre concurrent de Drumovi A&D, la société Kubiktrans Plus. Au point de formuler un recours devant la commission pour la protection des droits dans les marchés publics, consulté par Forbidden Stories. « Un seul fabricant dans un rayon de 70 km répondait à la capacité requise, ce qui pourrait conduire à une position de monopole », peut-on y lire. 

Ces exigences pourraient être « des signes de corruption et d’accords illégaux entre l’autorité publique et la société candidate », abonde l’avocat Rastko Naumov. Des soupçons balayés par la ville dans sa réponse au recours administratif, évoquant « de mauvaises expériences » par le passé pour justifier les restrictions. Suite au rejet de cet appel de Kubiktrans Plus, une seule entreprise s’est portée candidate pour ce contrat public d’une valeur de plus de 340 000 euros : Drumovi A&D. Le chantier dépassera finalement les 480 000 euros après une demande de travaux supplémentaires de la part de la mairie.

Ce sont autant d’informations exclusives de nature à confirmer les soupçons de favoritisme des journalistes de FAR à l’encontre du maire de Dimitrovgrad. Attablé dans un restaurant traditionnel au bord de la voie ferrée, Slaviša Milanov veut croire que le mouvement en cours dans le pays a déjà changé les mentalités, y compris dans sa commune. Il en veut pour preuve les manifestations anti-corruption qui ont eu lieu à Dimitrovgrad depuis le début de l’année. Tout en nous parlant, il tapote machinalement sur son portable. Depuis le hacking dont il a été victime, il a dû en changer, adoptant un smartphone ausculté et validé par des experts en cybersécurité. Signe qu’à Dimitrovgrad comme dans toute la Serbie, les journalistes enquêtant sur la corruption doivent rester sur leurs gardes.

Trois questions à Slaviša Milanov, journaliste à FAR

Qu'avez-vous ressenti lorsque vous avez appris que votre téléphone avait été piraté par les services de renseignement serbes ?

Après avoir été emmené au commissariat et réalisé que quelqu'un avait fouillé mon smartphone, j'étais fou de rage. J’étais aussi choqué de constater que l'institution censée me protéger en tant que citoyen avait au contraire ciblé et compromis ma sécurité personnelle. J'étais frustré et je ressentais un mélange de colère, de déception, de méfiance et d'inquiétude.

Après cet incident, vous avez décidé de ne pas publier les informations que vous aviez recueillies. Comment avez-vous réagi après avoir été contacté par Forbidden Stories ?

J'ai trouvé cela très positif. C'était très motivant et encourageant pour moi et mon équipe. J'ai réalisé que nous avions l'occasion de présenter notre histoire au monde entier. Il est bon d'envisager une coopération au niveau international. De plus, avec des partenaires solides, on se sent mieux protégé contre la répression.

Après cette publication, quel regard portez-vous sur l’état de la liberté de la presse et des libertés civiles en Serbie ?

En Serbie, la liberté de la presse est clairement en déclin. Les acteurs de la société civile qui défendent les principes démocratiques sont de plus en plus souvent victimes d'arrestations, de détentions, voire d'agressions physiques. À l'avenir, je crains une nouvelle escalade de la répression, des actes de vengeance et une utilisation abusive des institutions étatiques pour protéger des politiciens corrompus. Cependant, la visibilité internationale de publications comme celle-ci exerce une pression sur le gouvernement et attire l'attention internationale et locale sur ces questions.

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