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Ali Amar

Maroc

Surveillance

Ali Amar a été sélectionné pour être ciblé avec le logiciel espion Pegasus de 2017 à 2019, de même que l’autre co-fondatrice du Desk, Fatima Lqadiri. Forbidden Stories n’a pas pu analyser ces deux téléphones pour en confirmer l’infection. Un autre journaliste du Desk, Omar Radi, a été victime du logiciel espion Pegasus en 2019, d’après une analyse réalisée par le Laboratoire de Sécurité d’Amnesty International.

Qui est-il ?

Ali Amar est un journaliste marocain, co-fondateur du site d’information indépendant Le Desk.

En 1997, il fonde avec Aboubakr Jamai notamment, un hebdomadaire indépendant intitulé Le Journal Hebdomadaire. Le journal publie des articles sur des sujets aussi sensibles que les droits humains ou le Sahara occidental. Durant plusieurs années, les autorités ont étouffent financièrement le journal jusqu’à sa fermeture en 2010.

En 2014, Ali Amar co-fonde Le Desk, un site d’information qui a collabore avec des médias renommés à l’international tels que Mediapart ou le Consortium International des Journalistes d’Investigation (ICIJ).

Ali Amar a publié plusieurs ouvrages sur les autorités marocaines, notamment Mohammed VI, Le grand malentendu, au sujet de la politique sécuritaire du roi marocain.

« Il suffit de ne pas être dans les clous et de ne pas ‘représenter’ le régime pour se retrouver dans cette situation [d’espionnage] », analyse Ali Amar. « Ce projet (Pegasus Project) va donner une cartographie des obsessions du régime. »

Son travail

« Omar Radi, espion du MI6 : révélations sur une cabale incensée » Le Desk (2020)

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« Paradise Papers: les plans secrets de Glencore au Sahara » Le Desk (2017)

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« “Barlamane” : enquête sur une machine à salir » Le Desk (2017)

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Réponse

Les autorités marocaines ont répondu à Forbidden Stories qu’il n’existait pas de preuve qu’elles étaient clientes de l’entreprise NSO. L’entreprise NSO n’a pas répondu aux questions de Forbidden Stories concernant des attaques spécifiques mais a déclaré qu’elle « continuerait à enquêter sur toutes les allégations crédibles d’utilisation abusive et prendrait les mesures appropriées en fonction des résultats de ces enquêtes ».