Roula Khalaf
Royaume-Uni
Surveillance
Roula Khalaf a été sélectionnée pour être ciblée avec le logiciel espion Pegasus en 2018. Forbidden Stories n’a pas pu analyser son téléphone pour en confirmer l’infection.
Qui est-elle ?
Roula Khalaf est directrice de la rédaction du Financial Times. Khalaf démarre sa carrière chez le magazine économique américain Forbes, où elle enquête notamment sur le milieu financier. A partir de 1995 elle rejoint le Financial Times comme correspondante en Afrique du Nord, puis pour au Moyen-Orient. Lorsqu’elle devient responsable de la couverture du Moyen-Orient à partir de 2000, son travail est mis à l’honneur plusieurs fois, notamment la couverture du printemps arabe par son équipe. Elle recevra le prix Print & Web Feature Story of the Year de la Foreign Press Association en 2013 pour sa participation à une série d’enquête sur le Qatar baptisée « Qatar: From Emirate to Empire ».
Lorsqu’elle devient rédactrice en chef adjointe du Financial Times en 2016, elle encourage une meilleure représentation des femmes dans les pages du journal, notamment grâce à une augmentation des tribunes rédigées par des expertes et l’utilisation de logiciel alertant lorsque les articles ne citent aucune femme. En janvier 2020, elle devient la première femme rédactrice en chef du Financial Times.
Son travail
"The Muslim sisterhood" Financial Times (2012)
Lire"How Qatar seized control of the Syrian revolution" Financial Times (2013)
LireRéponse
Les autorités émiraties n’ont pas répondu aux questions détaillées envoyées par Forbidden Stories et ses partenaires.L’entreprise NSO n’a pas répondu aux questions de Forbidden Stories concernant des attaques spécifiques mais a déclaré qu’elle « continuerait à enquêter sur toutes les allégations crédibles d’utilisation abusive et prendrait les mesures appropriées en fonction des résultats de ces enquêtes ».
Le Projet Pegasus
Une fuite de données inédite de 50 000 numéros de téléphones montre comment le logiciel espion de l’enteprise NSO est utilisé depuis plusieurs années pour surveiller de façon systématique des journalistes, des activistes et d’autres membres de la société civile.
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Des médias de 11 pays se sont associés pour enquêter ce scandale de cyber surveillance mondiale et ont publié des dizaines d’histoires en huit langues.
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