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novembre 2, 2022 6:00 am
À l’occasion de la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes le 02 novembre 2022, Forbidden Stories publie un nouveau clip de campagne pour expliquer sa mission et recueillir des fonds.
Nous avons besoin de votre soutien pour :
- Poursuivre et publier les enquêtes de journalistes qui sont menacés, emprisonnés ou ont été assassinés.
- Assurer un impact mondial à ces “enquêtes interdites”.
- Défendre l’accès à une information indépendante.
- Aller plus loin avec le SafeBox Network, en dissuadant ceux qui s’attaquent aux journalistes.
Soutenez Forbidden Stories :
Un mot du fondateur et directeur exécutif de Forbidden Stories :
« Le 16 octobre 2022, le journaliste colombien Rafael Moreno a été tué à Montelíbano. Peu avant son assassinat, le reporter avait protégé ses enquêtes en les partageant avec Forbidden Stories, via le SafeBox Network. Il souhaitait que son travail soit poursuivi. C’est ce que nous allons accomplir avec le “Proyecto Rafael”, comme nous l’avons déjà fait en poursuivant le travail de Daphné Caruana Galizia, assassinée elle aussi un 16 octobre…
En 2017, nous sommes partis d’une idée simple : poursuivre le travail des reporters assassinés, emprisonnés ou menacés et exposer mondialement les enquêtes que certains voulaient voir disparaître. Ils ont tué le messager, ils ne tueront pas le message.
Durant ces cinq années, nous avons mené de nombreuses investigations parmi lesquelles le Projet Daphné sur la corruption au plus haut niveau des autorités maltaises, le Projet Green Blood suivi de Mining Secrets documentant les crimes environnementaux commis en Tanzanie, au Guatemala et en Inde, le Projet Cartel ou la traque des cartels mexicains dans le monde entier, et plus récemment le Projet Pegasus révélant un système d’espionnage planétaire. Un travail reconnu et récompensé déjà par plus d’une dizaine de prix prestigieux dont deux George Polk awards, The European Press Prize, le RSF Impact Award ou encore le DIG Award.
Forbidden Stories est aujourd’hui une équipe de douze salariés à plein temps, travaillant avec une soixantaine de médias internationaux pour publier simultanément ces enquêtes collaboratives. Forbidden Stories déploie également depuis plusieurs mois le SafeBox Network qui permet aux journalistes les plus gravement menacés dans le monde, de mettre à l’abri leur travail. Au Mexique, en RDC, en Colombie, en Guinée Équatoriale, à Haïti et ailleurs, plusieurs dizaines de journalistes en danger ont déjà rejoint le réseau SafeBox Network en partageant avec nous leurs enquêtes en cours, faisant ainsi savoir que désormais, ils ne sont plus seuls.
Je tiens à exprimer mes plus profonds remerciements aux donateurs, aux fondations qui soutiennent notre association, ainsi qu’à nos médias partenaires, sans lesquels rien de tout cela ne serait possible. »
Laurent Richard
Qui sommes-nous ?
Nous sommes un réseau de journalistes dont la mission est de poursuivre et de publier le travail d’autres journalistes qui sont menacés, emprisonnés ou ont été assassinés.
Découvrez toutes les « histoires interdites » que nous avons continuées et publiées.
Lorsque des journalistes risquent leur vie pour informer l’opinion publique sur des sujets majeurs, nous devons faire en sorte de reprendre leurs enquêtes s’ils sont stoppés dans leur travail. C’est la philosophie de Forbidden Stories. Depuis notre création, nous avons coordonné :
150 journalistes partenaires
issus de 60 médias
couvrant 49 pays différents
2 novembre : une date symbolique
En 2013, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 2 novembre « Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes » (#FinÀLImpunité). La date a été choisie en mémoire de deux journalistes français, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, assassinés le 2 novembre 2013 au Mali.
Lutter contre les menaces de violence et de crimes à l’encontre des journalistes constitue l’un des enjeux les plus pressants pour garantir la liberté d’expression et l’accès à l’information pour tous. Aujourd’hui seule 1 personne sur 7 vit dans un pays où la presse est libre.
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Ils nous soutiennent
Maria Ressa
Prix Nobel de la Paix 2021
«Tout ce qu’ils souhaitent en tuant ou en s’attaquant à un journaliste, c’est d’empêcher que l’histoire soit publiée.»
Can Dündar
Ancien rédacteur en chef du journal turc Cumhuriyet
« C’est un message clair envoyé aux gouvernements oppressifs : si vous touchez à un journaliste quelque part dans le monde, d’autres sont prêts à soutenir et à suivre leurs histoires. »
Khadija Ismayilova
Journaliste d’investigation azérie
« Ce que vous proposez, c’est de créer une rédaction pour les journalistes privés de leur liberté d’informer. Vous allez recevoir des histoires incroyables. »
Matthew Caruana Galizia
Journaliste maltais, fils de la journaliste assassinée Daphne Caruana Galizia
«Les enquêtes de ma mère étaient trop importantes pour qu’elles disparaissent avec elle. Si nous les avions oubliées, ça aurait été comme la tuer une seconde fois.»
Fabrice Arfi
Responsable du service Enquêtes à Mediapart
« Le plus beau des projets d’investigation journalistique solidaire contre la censure. »
Sandhya Ravishankar
Journaliste indienne
« Désormais, je sais que Forbidden Stories assurera toujours mes arrières. »
Bastian Obermayer
Lauréat 2017 du prix Pulitzer
« Même si Forbidden Stories ne sauvait que quelques-unes des enquêtes qui tombent dans les limbes à chaque fois qu’un journaliste est emprisonné ou tué, ce serait déjà une victoire énorme pour les citoyens. »
Marina Walker
Executive editor au Pulitzer Center
« En travaillant main dans la main, les journalistes peuvent faire reculer la censure. Nous sommes fiers de supporter Forbidden Stories. »