Forbidden Stories

Réseau SafeBox

FAQ du réseau SafeBox

Vous trouverez ici les réponses à certaines de vos questions sur le réseau SafeBox. Si vous êtes un journaliste menacé et que vous souhaitez sécuriser vos informations avec nous, vous pouvez nous contacter pour en savoir plus.

Qui peut protéger ses informations ?

Uniquement les journalistes menacés en raison de leurs publications, quelle que soit leur langue de travail.

L’adhésion au réseau SafeBox est-elle payante ?

Tout est gratuit. Forbidden Stories est une organisation à but non lucratif financée par des organisations philanthropiques et des dons de particuliers qui soutiennent notre mission.

Comment rejoindre le réseau SafeBox ?

Suivez notre guide.

Que partager avec le réseau ?

Nous avons besoin de trois types de documents : 

  1. Les éléments d’enquêtes en cours (documents, des photos, des vidéos, des audios d'interviews, ou des brouillons d'articles).
  2. Des informations sur les menaces auxquelles le journaliste fait face. 
  3. Ses instructions, pour nous guider dans l'éventuelle poursuite de son travail.

Pour plus d’informations, suivez notre guide.

Les informations sécurisées auprès du réseau SafeBox sont-elles automatiquement publiées ?

Non. Ce que nous recevons n'est pas automatiquement publié. Sécuriser des informations, c'est une mesure préventive : la poursuite d'une enquête se déclenche en cas d'emprisonnement, d'enlèvement ou d'assassinat. 

Lorsque c’est le cas, Forbidden Stories mène d’abord une pré-enquête. Les documents sécurisés sont analysés. L'objectif : déterminer si des pistes de l’enquête n'ont pas encore été publiées, ou bien si elles peuvent être creusées davantage. Forbidden Stories conserve son indépendance éditoriale. Si une investigation est possible et pertinente, nous reprenons le travail là où il avait laissé.

La sécurité des communications avec Forbidden Stories est-elle garantie ?

La sécurité d’un système informatique n’est jamais garantie à 100%, mais les outils que nous utilisons sont parmi les meilleurs disponibles. Ce sont des systèmes libres et open-source, bien connus et qui ont été audités pour prévenir bugs et vulnérabilités. Nous travaillons en étroite collaboration avec Freedom of the Press Foundation, l’organisation qui développe la plateforme SecureDrop que nous utilisons.

Que fait Forbidden Stories une fois les informations reçues ?

Tant que le journaliste parvient à publier ses enquêtes par lui-même, les informations qu’il a sécurisées avec Forbidden Stories sont précieusement conservées. Nous ne les exploitons pas. Nous pouvons cependant faire savoir que les informations sont protégées auprès de notre organisation, si le journaliste estime que cela peut aider à le protéger

Notre mécanisme se déclenche uniquement s’il est emprisonné, enlevé ou - pire - assassiné. Si une investigation est possible et pertinente, nous rassemblons alors des médias partenaires pour enquêter, sur la base des informations sécurisées.

À partir de quel moment le travail d’un journaliste est-il poursuivi par Forbidden Stories et ses partenaires ?

Nous poursuivons le travail d’un journaliste du réseau SafeBox lorsqu’il est empêché d’enquêter par lui-même. Cela peut être le cas s’il est enlevé, emprisonné ou assassiné en raison de son travail.

Quel type de protection peut fournir Forbidden Stories ?

Nous protégeons et poursuivons des enquêtes. Mais nous ne faisons pas de plaidoyer et n'apportons pas de protection physique ou juridique, ni de soutien financier.

Partenaire de Forbidden Stories, le Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ) peut accompagner les membres du réseau SafeBox pour renforcer leur sécurité.

Comment ce réseau peut-il dissuader les crimes commis contre les journalistes ?

L’objectif du réseau SafeBox est de renverser la logique criminelle des ennemis de la presse. Faire taire un journaliste ne leur permettra plus de passer sous silence ce qu’ils cherchent à cacher : cela sera même contre-productif car leurs méfaits ne seront pas seulement exposés dans un média local mais dans le monde entier grâce à notre puissant réseau des médias partenaires.

Forbidden Stories accompagne et soutient les membres du réseau qui le souhaitent dans leur communication sur leur appartenance au réseau SafeBox, afin de faire savoir au plus grand nombre - à commencer par les ennemis de la presse - que ces journalistes et rédactions ne sont pas seuls.

Combien de médias sont partenaires de Forbidden Stories ?

Depuis notre création, 90 médias et plus de 150 journalistes – originaires de 49 pays différents et des cinq continents – ont participé aux enquêtes collaboratives coordonnées par Forbidden Stories.

Le réseau a-t-il déjà été dissuasif ?

La dissuasion est par définition difficile à mesurer, car elle se traduit par ce qui ne se produit pas. Plusieurs journalistes menacés ont d’ores et déjà affirmé que le fait d’être publiquement soutenus par Forbidden Stories et son réseau avait contribué à réduire les pressions à leur encontre.

Comment savoir si un journaliste appartient au réseau SafeBox ?

Tout journaliste faisant savoir publiquement qu’il a partagé ses informations avec le réseau SafeBox apparaît dans cet annuaire. C’est le meilleur moyen de vérifier si cette revendication par un journaliste est vraie. Notez toutefois que tous les journalistes membres du SafeBox n’y apparaissent pas nécessairement. Certains ne souhaitent pas rendre cela public.

Les membres du réseau peuvent-ils être anonymes ?

Oui. Le choix de rendre public son appartenance au réseau appartient au membre. Certains le font, car ils estiment que cela peut dissuader ceux qui tentent de les réduire au silence. Si ce n’est pas le cas, ils gardent confidentiel leur appartenance au réseau.

Qui coordonne le réseau SafeBox ?

C’est Forbidden Stories qui a créé ce réseau en 2022 et qui le coordonne. 

Depuis sa création en 2017, Forbidden Stories s’est constitué un puissant réseau de médias partenaires en coordonnant des enquêtes collaboratives (Projet Pegasus, Projet Daphne, Projet Cartel, Story Killers, etc.). Ces investigations majeures ont eu un impact dans le monde entier et ont reçu de multiples récompenses, dont deux George Polk awards. En savoir plus sur Forbidden Stories.

Quelle est la différence entre Forbidden Stories et le réseau SafeBox ?

Protéger, en plus de poursuivre et de publier. Le réseau SafeBox complète la mission poursuivie par Forbidden Stories depuis ses débuts. Il vise à agir avant que les menaces reçues par les journalistes ne soient mises à exécution. Le réseau SafeBox met en lien ces journalistes menacés avec des journalistes du monde entier moins exposés au danger en vue de les protéger eux-mêmes.

Qui finance Forbidden Stories ?

Forbidden Stories est une association à but non lucratif. Nous sommes financés par des organisations philanthropiques et des dons de particuliers qui soutiennent notre mission.

Je ne suis pas un journaliste menacé, mais j’aimerais vous aider. Que puis-je faire ?

Tout d'abord, merci pour votre intérêt ! Vous pouvez nous aider de plusieurs façons. 

La première c’est de faire connaître ce réseau autour de vous : plus il est connu, plus il est dissuasif. 

Vous pouvez également faire un don pour soutenir notre mission, car Forbidden Stories est une association à but non lucratif qui se finance notamment grâce aux dons de particuliers. 

Si vous souhaitez nous contacter, vous pouvez nous écrire à cette adresse :

info [at] freedomvoicesnetwork.org

Protégez votre travail

Vous êtes journaliste et vous êtes menacé en raison de vos enquêtes ? Sécurisez vos informations auprès de Forbidden Stories.

À propos du réseau SafeBox