Qui sommes-nous ?

Ils ont tué le messager. Ils ne tueront pas le message. Nous sommes un réseau de journalistes dont la mission est de poursuivre et de publier le travail d’autres journalistes qui sont menacés, emprisonnés ou ont été assassinés. Il s’agit du seul programme au monde à poursuivre cette mission.

Que faisons-nous ?


PROTÉGER
 

Forbidden Stories offre aux journalistes du monde entier la possibilité de protéger leur travail et s’assurer que leurs enquêtes soient terminées et publiées dans le cas où ils ne seraient plus en mesure de le faire eux-mêmes.

Ils peuvent protéger leurs informations sensibles via l’un de nos moyens de communication chiffrés. S’il leur arrive quelque chose, nous assurerons la survie des histoires par-delà les frontières, par-delà les gouvernements, par-delà la censure.

Si vous êtes un journaliste menacé qui souhaite nous envoyer des informations, rendez-vous sur notre page « SafeBox Network » pour retrouver tous les moyens sécurisés de nous contacter.

 


POURSUIVRE
 

Forbidden Stories privilégie la collaboration entre journalistes pour donner de la visibilité et de l’impact au travail des journalistes qui ne sont plus en mesure d’enquêter eux-mêmes.

Pour chaque enquête, nous rassemblons un consortium de médias locaux et internationaux afin d’enquêter massivement.

 


PUBLIER
 

Notre but est de faire vivre le travail des reporters menacés, emprisonnés ou assassinés et de s’assurer qu’un maximum de personnes ait accès à une information indépendante sur des sujets aussi importants que l’environnement, la santé, les droits de l’Homme ou la corruption.

Le journalisme collaboratif nous permet de donner aux enquêtes une couverture médiatique planétaire. Celles-ci sont publiées simultanément dans de nombreux médias répartis sur plusieurs continents.

En protégeant et en continuant le travail de journalistes qui ne peuvent plus enquêter, nous souhaitons envoyer un message puissant aux ennemis de la liberté de la presse : même si vous parvenez à réduire le messager au silence, vous n’arrêterez pas son message. A quoi cela sert-il de tuer un journaliste si dix, vingt ou trente autres poursuivent ensuite son travail ? La collaboration est la meilleure protection.

 

Une réunion entre Forbidden Stories et ses médias partenaires, à Paris, en mars 2020.

Comment finançons-nous notre travail ?

Forbidden Stories est une association à but non-lucratif basée en France et enregistrée sous le nom de Freedom Voices Network. Nous dépendons du soutien financier d’organismes philanthropiques, ainsi que des dons du public.

 

Qui fait partie de Forbidden Stories ?

Depuis sa création, 60 médias et plus de 150 journalistes – originaires de 49 pays différents et des cinq continents – ont participé aux enquêtes collaboratives coordonnées par Forbidden Stories.

Forbidden Stories a une filiale, Forbidden Films, qui produit des documentaires pour compléter notre contenu écrit publié en ligne et élargir davantage encore la portée de notre travail.

 

Comment tout cela a-t-il commencé ?

Forbidden Stories a été créée par le journaliste et réalisateur multi-récompensé Laurent Richard. Un jour de 2015, alors qu’il arrive au travail, à Paris, il trouve ses confrères de Charlie Hebdo assassinés par des terroristes dans les bureaux voisins. Cette expérience le convainc de la nécessité d’une réponse journalistique aux crimes commis contre la presse.

Notre inspiration ? Il y a 41 ans, le journaliste Don Bolles était assassiné à la voiture piégée dans la ville de Phoenix aux États-Unis. Il enquêtait alors sur une affaire de fraude foncière. Après sa mort, son enquête restait inachevée. 38 journalistes appartenant à 28 journaux et chaînes de télévision de tout le pays décidèrent de collaborer pour terminer son travail.

 

De quels journalistes Forbidden Stories a-t-elle poursuivi le travail ?